Sur la route de Compostelle - France / Espagne à pied (2024) - 13ème étape : Nájera - Santo Domingo de la Calzada (21 km)
Nous sommes le 19 avril. Petit à petit, je me rapproche de la fin de ce troisième épisode, mais ce ressenti n’est pas encore palpable. Je suis bien rentré dans la deuxième partie de mon voyage et les habitudes du Camino sont désormais bien installées en moi. Dans notre chambre, les « règles de vie » énoncées la veille par Maria ont été parfaitement respectées. Néanmoins, nous sommes rôdés maintenant au réveil matinal, et l’horloge biologique nous fait décoller finalement assez tôt. Sans surprise, Kosim, le Japonais, a plié bagage vers 5 h 15, a quitté la chambre dans la pénombre en faisant le moins de bruit possible et s’est éclipsé définitivement. Avec Maria et Peter, nous nous mettons petit à petit en route au son des autres bruits de l’auberge et, comme convenu, nous allumons la lumière vers 6 h 30.
Je me prépare et avec Peter, nous avions implicitement convenu que nous allions effectuer cette étape ensemble pour rejoindre Santo Domingo de la Calzada. En lui j’avais mon point de repère stable, quelqu’un avec qui je pouvais continuellement marcher en confiance, et aussi venir confronter mon anglais perpétuellement bricolé. Je prends mon petit-déjeuner sur la même table que la veille, donc à la réception, où malheureusement il n’y a personne (comme souvent) pour accueillir les pèlerins au réveil. Au vu de la réception de la veille, je n’en attendais de toute manière rien et vu la configuration des lieux, cela était même préférable. Avec Peter, nous nous préparons à l’aube, et nous mettons en route dès les premières lueurs du soleil.
Avec Peter, peu après le départ de l'étape
Entre Nájera et Azofra - 19 avril 2024
Pris à froid
Comme d’habitude avant de terminer la journée, je jette toujours un œil aux prévisions météorologiques du jour, voir des jours à venir, ainsi qu’au profil de l’étape à venir. Ce jour-là, le relief ne m’inquiète pas particulièrement, mais je me demande si la température froide annoncée ce matin-là va régner sur le début d’étape. Je sors brièvement pour prendre l’humeur du ciel et, volontairement peu vêtu pour mieux ressentir immédiatement l’effet du froid, je remonte à l’étape plutôt rassuré. Je pars tout de même en polaire, avec un imperméable, un bonnet, et j’ai mis les gants sur le haut du sac. En cas de besoin, je n’aurai plus qu’à l’ouvrir et les saisir immédiatement.
Bien m’en a pris. A Nájera, sur les bords de la rivière Najerilla, le froid n’est pas vraiment lié à l’altitude puisque nous sommes entre 500 et 600 mètres plus haut que le niveau de la mer. Mais la période, complètement anticyclonique, offre des gelées tardives. Nous empruntons la Calle Costanilla, plein ouest, pour percer le plateau, quitter la petite ville et remonter à la surface. Mais, à mains nues, je ne peux pas avancer très loin. Je ressens désormais pleinement les effets du froid mordant et j’évalue rapidement le profil de ce qui suit : le soleil ne montre pas encore ses rayons chauds et mon corps n’est pas encore lancé. Je m’arrête donc et observe Peter, toujours stoïque, en me demandant de quel bois ce Taïwanais est fait ! Je ne sais pas s’il a froid, en tout cas, il ne le montre absolument pas. Je ne peux pas faire l’usage de tous mes doigts pour ouvrir le sac, retrouver rapidement les gants et refermer le sac. Je lutte contre l’élément météorologique désagréable, garde mon calme et enfile ce qui apparaît à ce moment-là comme mon canot de sauvetage. Sinon, je n’aurais pas eu d’autre choix que de revenir à l’auberge, ou à quelconque point chaud ouvert à ce moment-là en ville, et attendre à peu près deux heures.
Nous quittons la ville toujours par un chemin avec un aspect de canyon et peu à peu, le soleil monte, le paysage s’ouvre sur les reliefs environnants, et la lumière prend place dans cette étape. Le Mont San Lorenzo, sommet de la communauté autonome de La Rioja nous domine au sud-ouest, avec ses 2 271 mètres d’altitude. Il y a encore de la neige, là coule une paisible rivière et seul les bruits des pas des pèlerins vient rompre cette quiétude de la nature. Passé les premiers frissons, laissant derrière nous le décor plus tourmenté de Nájera ce parcours nous enveloppe dans un délicieux panorama et nous conduit peu à peu à Azofra. J’ai une pensée là pour Adão, le prêtre portugais que j’avais rencontré à Los Arcos, et imagine la grande étape qu’il a dû faire depuis Logroño. J’arrive dans ce village, le premier des deux villages intermédiaires de ce parcours du jour, et je le pense déjà bien loin. Adriana est aussi une étape devant puisque j’ai choisi de m’arrêter à Navarrete deux jours auparavant. Antoine et Mila sont beaucoup plus loin probablement. Je suis toujours mes compagnons de voyage.
Nous arrivons à Azofra, un joli village que nous traversons sans nous arrêter spécialement. Nous le passons rapidement, poursuivons ensuite notre route sur le Camino. Nous ne perdrons la piste blanche que dans les derniers hectomètres à l’arrivée. Cette étape est un peu la petite sœur de l’étape entre Los Arcos et Logroño, où j’étais déjà en très bonne compagnie, c’est-à-dire qu’il s’agit là d’un parcours de transition entre deux grandes villes. Même si le paysage dans les deux cas est très beau, le parcours est relativement rectiligne et, comme je suis avec Peter, j’en profite pour voyager virtuellement à Taïwan. Il m’apprend que la petite île, un peu plus grande que la Belgique, est toujours convoitée par le voisin géant qui se trouve à 180 km de ses côtes à peine. A Burguete, je lui avais déjà demandé combien de Taïwanais y vivaient et, en bon féru de technologie, il m’avait montré « 24 millions » sur son téléphone. La scène était drôle et est difficile à expliquer par des mots. Surtout, il m’apprend que Taïwan a aussi son pèlerinage, même deux à l’année, pour la déesse Mazu, et que de nombreux pèlerins d’Asie du Sud-Est s’y rendent. Il est toujours saisi par la foule qui effectue ce périple, si j’ai bonne mémoire de peut-être cent cinquante kilomètres, avec prières, processions et dévotions à la clé. Taïwan attire aussi ses voisins proches pour le tourisme, bien que chacun dispose d’une langue différente difficilement compréhensible. Peter me dit ainsi comprendre, mais par oral, certains mots japonais, mais pour autant, il ne peut en déduire le sens à l’écrit, les deux langues étant complètement différentes. Pour nous, de si loin, tout semble se ressembler…
Sur la portion entre Azofra et Cirueña, nous croisons des particuliers venus proposer du ravitaillement en haut d’une petite pente. Il est bientôt 11 heures, l’endroit est propice mais nous ne nous arrêtons pas. Les vignes disparaissent peu à peu et laissent la place aux champs cultivés, toujours sous le regard impassible du Mont San Lorenzo. C’est grâce à cette montagne que nous pouvons mesurer notre déplacement. Nous avons progressivement l’impression de nous en éloigner.
Les pèlerins ont aussi leur aire de repos
Santo Domingo de la Calzada (en vue) - 19 avril 2024
L’âme des lieux
Le chemin poursuit sa progression et nous finissons par atteindre Cirueña. Sur cette deuxième partie de l’étape, déjà, je ressens le besoin de marquer une pause et Peter n’est pas contre. J’ai l’impression que Peter me suivra d’ailleurs dans toutes mes propositions sur le chemin, et ressentant cela, je ne veux pas profiter de sa gentillesse pour autant. Nous avons atteint désormais l’altitude de 720 mètres et, comme souvent à la vue de la civilisation, matérialisée par des rues, des maisons, des immeubles, un parking etc., je recherche un endroit pour m’arrêter. Mais ce village me laisse vide une drôle d’impression et je me demande pourquoi le chemin passe par là.
Sergio, l’Espagnol que j’ai rencontré à l’auberge de Los Arcos (endroit décidément capital sur ce chemin), m’apprend qu’il est de la région lorsque nous nous croisons. Sur ces étapes, il est fréquent de se rencontrer à un moment dans la journée et, toujours avec le sourire et toujours accompagné par un pèlerin hispanophone, il vient prendre des nouvelles. Je passe d’un coup de l’anglais à l’espagnol, ce qui n’est pas facile pour un Français, et je me rends compte au fur et à mesure des étapes que je franchis souvent la frontière entre les trois mondes francophones, anglophones et hispanophones. Mais l’usage des trois langues, à des niveaux variés, ne me permet pas de comprendre Cirueña que je trouve sans âme et vide de sens. Sergio n’est pas dans les parages pour que je lui demande et je sais à ce moment-là que je trouverai l’explication plus tard, c’est-à-dire maintenant en écrivant ces lignes : un golf a été inauguré là il y a vingt ans, et les lotissements composés d’immeubles de plusieurs étages permettent d’accueillir non seulement les golfeurs à l’été, mais aussi les skieurs pendant la saison hivernale. Le village gonfle alors à plus de mille personnes, contre 140 en temps normal (en réalité ce sont deux villages, Cirueña et Ciriñuela, et le golf et cette zone urbanisée se trouvent entre les deux). Il y a quelques années, les habitants ont protesté contre le manque de services, accusant la municipalité de payer trop d’impôts. Le fait d’y voir là une protestation contre l’envahisseur saisonnier, et il n’y a qu’un pas que je ne franchirai pas ici.
Quoi qu’il en soit, le Camino Francés ne nous fait traverser que cette zone intermédiaire, où je ne ressens pas la présence humaine : pas d’école, pas de restaurant visible, pas d’église, pas de mairie, pas d’âme. J’ai même l’impression qu’il s’agit d’un secteur victime de la bulle spéculative espagnole des années 2000, et si la construction correspond bien à cette époque, nous ne nous trouvons tout simplement pas dans la période d’occupation. Tant mieux pour le chemin. Nous le poursuivons et grimpons sur l’Alto de Vallejanco, à un peu plus de 730 mètres d’altitude. De là nous apercevons à quelques kilomètres à peine la fin de notre étape, et toute l’extension de la ville de Santo Domingo de la Calzada. Si la Reine avait construit son Pont, Santo Domingo a construit sa calzada (chaussée en français) et tout ça pour nous les pèlerins. Quelle chance nous avons !
A droite, l’aire de repos est parfaitement située mais pas très grande pour accueillir la foule qui, à cette heure-ci, commence à se faire pressante. Il est 12 h 30 et ce que nous avons devant nous ressemble à une autoroute de pèlerins. Nous nous arrêtons le temps de faire quelques photos, ou d’échanger les appareils photos pour immortaliser l’instant pour nos compagnons de voyage. Pour moi, l’heure de la pause « restauration » n’a pas encore sonné. Alors nous terminons progressivement notre étape. Je suis heureux de voir la ville et ainsi de visualiser la fin, de l’intégrer mentalement alors que jusque-là, ce n’avait pas toujours été le cas, notamment à l’arrivée à Estella. Comme à Nájera la veille, mais plus tôt cette fois-ci, Peter repère l’auberge sur son GPS et nous y conduit. Nous quittons la piste pour rentrer sur une route goudronnée et, tout simplement, nous poursuivons notre chemin tout droit jusqu’à rentrer dans la Calle Mayor.
La vie à l’auberge : L’auberge de la Cofradía del Santo (la confraternité du saint en français) est la plus vaste auberge de tout ce troisième épisode pour moi, puisque j’ai finalement choisi de ne pas dormir à Roncevaux. Elle dispose de 217 lits mais, contrairement à sa sœur navarraise, rien ne prédispose à imaginer l’ampleur des lieux de l’extérieur.
Nous arrivons sur site, et nous devons faire la queue, sans trop attendre pour autant. Nous restons à peu près là quinze minutes, et il y a deux files de pèlerins qui avancent lentement, sans pression. L’endroit me rappelle l’auberge Jesus y María de Pampelune mais l’accueil y est meilleur, plus serein, plus ouvert. Comme je suis toujours avec Peter, et pour quelques minutes encore, je peux en profiter pour déposer mon sac près des fauteuils à l’accueil, ainsi que les bâtons de marche dans la salle (!) prévue à cet effet. Plus tard je viendrai également y déposer mes chaussures. Ma seule crainte est que quelqu’un vienne les prendre le lendemain, non pas pour les voler, mais par erreur : après tout, il est courant de chausser du 43-44 et de porter des chaussures de randonnées noires.
Un monsieur relativement âgé est là à la réception. Paisible, il parle plusieurs langues mais je me fais toujours plaisir en commençant en espagnol et il répond dans la même langue, ce que j’apprécie particulièrement. Peter ne dispose pas de la même chambre et nous nous quittons presque là, physiquement parlant. Nous continuerons de nous suivre ensuite par Whatsapp, jusqu’au bout du chemin pour lui. Je dis bien presque là, parce qu’il y aura une dernière surprise savoureuse !
Comme il s’agit d’une très grande auberge, personne ne vous conduit aux chambres et aux sanitaires, tout est expliqué en bas. Mais l’espace vous invite à découvrir les lieux, et je prends mes repères. En rentrant dans la chambre, vaste (peut-être pouvant accueillir une quinzaine de pèlerins), je découvre que mon lit est en haut (et oui, il faut bien partager). Surtout, il n’est pas à proximité d’un mur et ne dispose pas de barrière de chaque côté. Adriana, qui me précède d’une étape, a dormi là la veille et a demandé de changer de lit, puisque terrifiée à l’idée de tomber dans son sommeil. Je réfléchis un temps et décide finalement de ne pas faire la même demande. Malgré cela, je dispose un ou deux vêtements du côté « vide » et je sais que je me tournerai la nuit vers la barrière, puisque je dors presque toujours sur un côté, pourtant le côté ouvert.
Autre surprise, les trois vendéens me rejoignent à l’étage ! Gabriel, Françoise et Philippe ne dorment pas non plus dans la même chambre. Ils m’informent qu’ils s’arrêtent là et qu’ils doivent rentrer, tout en m’indiquant qu’ils devaient d’ailleurs s’arrêter plus tôt, mais qu’ils avaient choisi de prolonger le plaisir. Ils ont déjà réservé leur trajet retour, et, à travers eux, je m’imagine à mon tour six jours plus tard, dans leur état d’esprit : être pèlerin, mettre fin à son propre voyage, et être entouré d’autres pèlerins qui poursuivent leur route. Nous nous sommes tellement salués que finalement, nous ne le ferons pas une dernière fois. Perdu dans la grandeur des lieux, je ne les reverrai plus après ces dernières retrouvailles. J’ai alors conscience qu’une grande partie du chemin s’arrête là à Santo Domingo de la Calzada, même s’il me reste encore du temps et des réjouissances à venir !
Les douches sont bien chaudes, et je profite du lit superposé pour étaler mon linge sur les barreaux. Avec une seule barrière latérale, je n’ai pas beaucoup d’options, mais l’auberge est trop vaste pour penser à étendre le linge ailleurs. La troisième phase de mon triptyque est une phase que je sais compliquée. Adriana m’a averti, ainsi que d’autres pèlerins, que la réservation à San Juan de Ortega 48 heures plus tard est difficile. Je sais depuis la préparation que le village est minuscule et ne dispose d’aucun service. Je procède tout de même aux opérations habituelles et, après un refus de réservation et une non-réponse à l’appel, je fais face à deux possibilités : ou tenter ma chance le jour même et voir sur place, ou réserver ailleurs, sur le chemin ou à proximité.
La première option ne m’inspire guère : l’étape est longue et il faut franchir les Montes de la Oca (Monts de l’Oie en francés), à une altitude supérieure au col d’Ibañeta. Je regarde alors les autres options. Dormir avant à Villafranca Montes de Oca ne m’inspire pas non plus, car l’étape serait alors trop courte (12 km seulement au lieu des 29 initialement prévus) et me contraindrait sûrement à repenser le parcours ultérieur. Au vu de la rareté des trains à Frómista, j’écarte cette option. Il ne me reste plus qu’à prolonger l’étape au départ de Belorado, et envisager donc Agés. Mais la réservation n’est pas non plus possible là-bas. Alors, exceptionnellement, je réserve encore plus loin, à l’auberge La Plazuela Verde d’Atapuerca, et valide ainsi mon étape qui sera la plus longue de tout le chemin.
Il m’a fallu du temps pour réserver et le temps est précieux sur Compostelle. Les heures se sont écoulées et nous nous approchons de la fin d’après-midi. Peter m’écrit et m’invite à partager le repas du soir au restaurant avec d’autres pèlerins qu’il connaît, dont deux allemands. L’un d’entre eux s’appelle Gerd. Il me donne rendez-vous à l’accueil de l’auberge à 19 heures. J’ai le temps de partir faire quelques emplettes ou de visiter un peu la petite ville. Vers 18 h 15, je tombe sur Gerd et Daniella, deux allemands donc, et ils m’invitent à boire un coup. Comme ce sont deux pèlerins que j’apprécie depuis le passage de la frontière, j’accepte bien évidemment. Je crois même que les deux allemands en question sont là. Convaincu, j’oublie quelque peu le mot de Peter et j’échange avec Daniella sur les étapes à venir, l’aspect purement technique du Camino, la durée, la difficulté, la longueur de l’étape, les auberges. Nous passons 19 h et, bien dans ce restaurant, vient l’heure de la commande. Peter n’est toujours pas là. Je n’ai envie ni de quitter les lieux ni de faire faux bond. Le cul entre deux chaises, presque physiquement parlant, je décide finalement de passer commande (une assiette de spaghetti bolognaise pour 13 €, qui peine à combler ma faim, puisque nous sommes en fin de semaine et que le menú peregrino – menu pèlerin – est plus cher). Arrivent alors d’autres personnes : Gerd et son épouse philippine dont j’ai oublié le prénom, et un Anglais dont j’ai oublié le prénom aussi. Je comprends alors le quiproquo ! Les convives prennent commande (une bière évidemment) et découvrent la paire allemande que je ne connais, tout en prenant garde à ne pas trop verser dans l’allemand, car quatre comprennent la langue très bien sur les six personnes à table. Peter arrive un peu plus tard, ainsi que le couple catalan que j’ai rencontré en même temps qu’Adriana sur les pentes de l’Alto del Perdón. Et autre quiproquo, le couple philippino-allemand découvre la paire allemande et brise la glace en demandant s’ils sont père et fille ! Toute la table éclate alors de rire, et nous trinquons à nos incompréhensions.
La soirée avance, nous discutons en plusieurs langues – anglais surtout, heureusement – et avec Peter, nous rentrons à l’auberge complètement silencieuse. Je remonte sur ma fameuse couchette, et prie pour trouver le sommeil alors que le concert de ronflements a déjà débuté…
De Nájera à Santo Domingo de la Calzada, en passant par Azofra et Cirueña (Google Earth)
Profil de l'étape : Un trajet plein ouest, en direction de Saint-Jacques-de-Compostelle, tout juste marqué par un passage à proximité de l'autoroute et une déviation vers le golf et l'étrange village de Cirueña. Le parcours, le dernier en intégralité dans la petite communauté autonome de La Rioja, ne présente pas de véritable difficulté. Le chemin perce tout de suite le relief à la sortie de Nájera pour se retrouver sur le plateau. La montée vers Cirueña, en fin de parcours, peut tout de même laisser quelques traces. L'aire de repos arrive ensuite à point nommé.
Par ici la suite ! 14ème étape : Santo Domingo de la Calzada - Belorado (22 km)






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