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Sur la route de Compostelle - Camino Primitivo (2024) - 12ème étape : Lugo - Ferreira (27 km)

Nous sommes le jeudi 10 octobre. Comme je l'ai décrit sur l'étape précédente, la nuit a été probablement meilleure pour moi que pour Adriana, puisqu'une pèlerine blonde a décidé de fêter bruyamment son anniversaire en compagnie d'autres pèlerins. Je me suis endormi avant, profitant heureusement d'un sommeil plus lourd. Ce matin-là, nous nous préparons dans la chambre de l'Hostal Portón pour cette étape de plus de vingt-six kilomètres, soit une des plus longues du Camino Primitivo. Cette étape nous promet surtout beaucoup d'asphalte. J'avais insisté lors de ma préparation en France sur la réalisation de parcours de plus de dix kilomètres sur du bitume, davantage qu'en avril et cette préparation m'a été bénéfique. C’est donc un conseil que je peux donner à tous ceux qui se lancent sur un tel périple : bien étudier le relief, mais aussi le type de chaussée que vous allez rencontrer sur vos différentes étapes, pour préparer vos pieds à affronter ce qui va vous attendre.

Nos deux yaourts que nous avions laissés dans le réfrigérateur de la cuisine de l'Hostal Portón ont mystérieusement disparu. Dans le meilleur des cas ils ont été mangés par un ou deux pèlerins qui ont confondu leur yaourt avec les leurs, mais nous supposons davantage qu'un mauvais coup a été préparé pour se venger du linge que nous n'avons pas voulu partager dans la machine à laver la veille. Nous n'allons pas donner trop d'importance à ce micro-événement qui n'en vaut pas la peine et nous nous mettons donc en route pour quitter l'une des trois villes principales de ce Camino Primitivo, en tout cas la seule qui se trouve sur le chemin. Le temps est couvert, alors nous nous équipons comme d'habitude, avec un imperméable et une protection pour notre sac à dos.

La sortie de la ville de Lugo s'effectue par le sud-ouest. Nous commençons donc par descendre de notre perchoir situé près de la cathédrale pour rejoindre progressivement les berges du fleuve Miño (ou Minho, au Portugal). Lorsqu'il traverse la ville de Lugo ou plutôt lorsqu'il la contourne, le fleuve est déjà relativement puissant d'autant plus que les intempéries des jours précédents l’ont particulièrement gonflé. Cela dit, il ne déborde pas pour autant et nous montre un débit soutenu des eaux chargées de boue. Son aspect n'est pas préoccupant, nous le traversons sur un joli pont de pierre couvert d'un pavage et nous nous arrêtons un instant devant la statue de l'Arte Lucus. Cette statue rappelle la muraille romaine qui est l'emblème de la ville mais elle rappelle aussi qu'à Lugo, un jour pendant l'année se déroule une manifestation où les habitants sont déguisés en Romains. La Galice est fière de ce passé ancestral et il s'agit d'une des rares régions d'Espagne à ne pas avoir été conquis par les Maures. Mon blog en est le témoin lors d'une époque précédente pour moi.

Nous nous retrouvons de l'autre côté de la berge et suivons un temps la Rúa Fermin Rivera qui permet d'admirer la ville, tout du moins une partie, mais aussi les installations sportives qui permettent de profiter du fleuve lorsque la saison est plus favorable, c'est-à-dire plus tôt dans l'année. Le Miño mène à la frontière avec le Portugal à l’ouest et à l’océan Atlantique et nous allons le laisser quelques hectomètres plus loin pour entreprendre la vraie première partie de cette étape, tout d'abord effectuée en montée soutenue puis progressive. Ce matin-là je peine non pas à cause du poids du sac mais à cause de ma cheville gauche récalcitrante qui a décidé de faire des siennes et de m'obliger à boîter bas. Décidément ce Primitivo me réserve un défi pratiquement chaque jour et j'ai bien peur ce matin-là que ce défi s’impose à moi pendant toute la journée. Je connais mon corps et je sais que je peux supporter la douleur jusqu'à l'arrivée, tout comme je sais que cette douleur peut être passagère. Fort heureusement, c'est ce qui va se produire après environ six à sept kilomètres, une fois la montée passée. Cette gêne plus qu’une douleur est-elle due à l'humidité ambiante liée à la présence du fleuve et de notre départ matinal ? C'est une donnée possible.

A partir de Lugo, nous sommes rentrés dans les cent derniers kilomètres du Camino de Santiago. Adriana avait déjà fait l'expérience de ces cent derniers kilomètres mais sur le Camino Francés et de nombreux pèlerins, dont beaucoup d'Espagnols, viennent uniquement effectuer ces portions finales. En effet, à l'arrivée, ils obtiennent la Compostelle tant attendue ce qui pour certains est un plus sur leur CV. Notre objectif est tout autre mais à partir de Lugo, progressivement, la quantité de pèlerins rencontrés sur le Camino va augmenter. Cela dit, comme nous sommes encore sur le Primitivo et de toute façon en fin de saison, cette quantité ne sera jamais insupportable. Elle atteindra bien évidemment son maximum sur la dernière étape, en reliant Santa Irene à Saint-Jacques-de-Compostelle.


La traversée du fleuve Miño sur le vieux pont de Lugo
10 octobre 2024 (Photo d'Adriana)

La ville disparaît peu à peu, laissant place à une périphérie semi-rurale puis à une vraie campagne. Le bitume laisse aussi la place à quelques portions de sable ou de terre, place une fois que nous avons retrouvé le plateau. Ces portions sont de véritables pauses pour nos pieds, qui doivent surtout encaisser ce jour le kilométrage assez élevé et bien évidemment la fatigue cumulée depuis le départ d'Oviedo. Oh bien sûr ces passages plus doux ne sont pas longs mais, consistant en une mince bande située de part et d'autre de la route principale, ils font du bien, surtout au moral.

Nous passons ou dépassons les villages, ou plutôt les hameaux, de Fornelo et de Seoane, toujours le long de cette route principale sans nous y arrêter particulièrement. La quantité de pèlerins augmente donc, il y a notamment un Espagnol qui vient de Barcelone mais tous semblent adopter un rythme qui est plus élevé que le nôtre. Alors il nous est difficile de pouvoir entamer une conversation, d'autant que comme je l'ai écrit précédemment nous nous trouvons en fin de Camino et que les « histoires » que nous pouvons lier avec les pèlerins débutent en général soit au début soit au cœur du chemin. Ce jour-là nous faisons tout de même davantage connaissance avec Josh, le Texan, qui évidemment parle un très bon anglais. C’est donc la langue dans laquelle il m'aborde. Il me salue ensuite et rencontre Adriana, quelques dizaines de mètres plus en avant. Je vois à distance que la conversation s’engage aussi. Plus tard Adriana me dira que son espagnol est aussi très bon, et j’observerai alors une pointe de regret ! Quoi qu’il en soit, nous voyons bien que Josh est plus rapide et nous le laissons partir après quelques hectomètres pour ne pas rentrer nous-mêmes « dans le rouge ».

Un franc pari perdu

Après déjà dix kilomètres sur ce chemin sans histoire, et donc aussi sans histoire particulière à raconter, nous arrivons à San Vicente do Burgo. Nous avons vu au départ de l'étape que cet arrêt pouvait constituer une pause avec un distributeur automatique de boissons voire de nourriture. Jusqu'ici nous n'avions pas réellement profité de ces pauses et avec Adriana j'avais effectué un petit pari sans miser d'argent : je m'étais dit que jusqu'à mon entrée sur le Camino Francés je ne rencontrerai pas de francophone. En réalité cette étape qui mène à Ferreira est la dernière sur le Camino Primitivo proprement dit puisque le lendemain nous devons rejoindre Boente via Melide ; et Melide constitue la jonction avec le Camino Francés. C'est alors que devant ce distributeur automatique amélioré, qui constitue un véritable abri où il est possible de s'asseoir et de prendre un rafraîchissement ou une collation (avec la météo nous parlerons d'ailleurs plutôt de collation), j'entends parler français. L'accent ne fait aucun doute, il s'agit de compatriotes et curieux de savoir si j'allais perdre mon pari ou pas je leur pose naturellement la question de leur origine.

Je rencontre donc là Serge et Philippe, deux frères d'une cinquantaine d'années. Philippe vient de Paris et Serge vient de Marseille. Le premier est un habitué du chemin en général et l'autre le découvre, il s'agit d'ailleurs de sa première étape puisque les deux sont arrivés la veille à Lugo. Ils ne savent pas exactement à quoi s'attendre et il y a un début à tout. C'est donc leur première expérience commune et pour l'un sa première expérience tout court sur le Camino.

Notre échange constitue simplement à rentrer en conversation mais il dure suffisamment pour qu’Adriana termine sa pause et ait déjà des fourmis dans les jambes. Le « monsieur barbu », espagnol, qui faisait partie de notre veillée à A Pociña de Muñiz, celui qui m'avait fait peur sur l'étape de Lugo et celui qui m'avait indiqué le chemin de la cathédrale quelques kilomètres plus tard est aussi là. À partir de là, nous rentrons vraiment dans la deuxième partie de l'étape et réellement dans le cœur de ce parcours qui, mises à part les rencontres effectuées dans ma langue maternelle, ne constitue pas une étape inoubliable. Ce n'est pas la plus belle étape du chemin, c'est évident, mais nous l’effectuons en paix, en communion avec les éléments et davantage avec le corps.

La suite du chemin jusqu'à San Romao de Retorta est une longue enfilade, sur une petite route que nous pourrions qualifier de départementale. Ici, elle est relativement étroite, avec peu de trafic et ne semble pas vouloir s’aplanir. Elle épouse parfaitement le relief en suivant la moindre de ses aspérités, décidant de monter ou de descendre pour quelques mètres, mais à l'inverse du début d'étape ou du moins des kilomètres situés avant le premier arrêt il n'y a pas de secteur où nos pieds peuvent quitter l'asphalte, comme sur l'étape de O Cádavo à Vilar de Cas. Par moments, nous pouvons tout de même profiter du paysage tout proche, admirer les citrouilles qui se préparent pour Halloween dans quelques jours (elles sont énormes) mais aussi être vigilants par rapport au temps qui, Galice oblige, demeure toujours variable. C'est ainsi que sur une portion de route j'observe au loin un rideau de pluie qui s'abat sur la droite et qui invariablement va finir par se rapprocher de notre axe. Je me rappelle alors un tronçon réalisé trois ans plus tôt en Charente-Maritime où j'avais tardé à reconnaître que la pluie allait tomber sous peu. Cette fois-ci j’ai le temps de raconter cette histoire à Adriana et instinctivement je lui conseille donc de s’arrêter pour nous équiper.

La pluie s’abat effectivement quelques secondes plus tard et nous réfléchissons un temps avant de poursuivre notre chemin. En effet, nous nous trouvons là sous un passage relativement protégé - la route est couverte par la forêt - mais nous pourrions trouver un abri un petit peu plus loin… car à la sortie de cette partie boisée nous allons nous retrouver dans un hameau qui éventuellement pourra nous offrir une protection. En réalité les éléments ne vont pas se déchaîner, nous allons poursuivre notre chemin paisiblement et la pluie va finir par s'arrêter quelques minutes plus tard pour laisser place à un bel arc-en-ciel.


L'arc-en-ciel annonce la fin de la pluie
Entre San Vicente do Burgo et Bacurín - 10 octobre 2024 (Photo d'Adriana)

Bacurín, Hospital et San Pedro de Abaixo sont traversés sans laisser de souvenirs. Nous arrivons donc sur les coups de 14 h vers San Roman de Retorta, relativement éprouvés et nous y trouvons là à « La Taberna » un café bien appréciable. Ce jour-là, je perds d'autant plus mon pari qu'après Serge et Philippe, je rencontre Christine à la même table. Depuis le matin, nous n’avons pas véritablement déjeuné. Adriana est partie commander un bocadillo et deux cafés au lait. Nous n'avions pas eu le cœur à nous restaurer au niveau du distributeur automatique amélioré, alors nous prenons donc là une véritable pause. Mais une nouvelle fois à l'écoute du français, je finis par rentrer dans une autre conversation. Je découvre que Christine est une dame certes d'un certain âge mais qui voyage sans téléphone depuis La Lozère. Je me dis alors que je ne suis pas le seul à voyager sans téléphone et que même seul il est possible de réaliser le chemin en étant connecté d'une autre manière à la civilisation. Je suis tellement absorbé par la conversation en français que j'en oublie d'entendre le serveur qui annonce que la commande est prête. Adriana a tout juste le temps de sortir des toilettes qu'elle intercepte le serveur et me fait observer que mon esprit était parti ailleurs.

Faire campagne sans être candidat

Il est vrai que l'endroit est particulièrement appréciable à ce moment-là de l'étape. Il est suffisamment vaste pour accueillir tous les pèlerins de passage qui n'hésitent pas à déposer les bâtons et les sacs, et ainsi leur fardeau qui souvent les accompagne depuis vingt kilomètres. En tout cas pour la journée l'ambiance est plutôt agréable mais nous ne tardons pas à nous remettre en route, d'autant que le temps est toujours incertain. La météo montre encore tout son tout son aspect galicien à ce moment-là avec un rayon de soleil, un nuage gris plus menaçant, un vent qui pourrait forcir et aussi un carrefour qui peut mener à des chemins divers et variés.

Nous ne perdons pas le nôtre et rentrons maintenant dans la dernière partie de cette étape. Nous observons par moment des passages où la forêt laisse place à l'imagination, avec ces arbres tordus, ces murs de pierre et ces chemins tortueux mais suffisamment larges pour qu'autrefois des chariots chargés de nourriture puissent passer entre les différents hameaux. Le Camino Primitivo est donc un chemin historique, non pas seulement parce qu'il a été le premier à être parcouru pour rejoindre le tombeau de l'apôtre mais aussi parce que d'une manière plus quotidienne, il est le cœur de vie de la population locale depuis des siècles. La dernière partie est plus vallonnée et davantage silencieuse : nous laissons parler notre physique et l'énergie résiduelle de nos deux corps. Il nous faut nous employer sur certains tronçons puisque le dénivelé peut faire mal en cette fin d'étape et nous arrivons progressivement à Ferreira. A l’inverse de la veille où Lugo s'était laissé apercevoir sur les derniers kilomètres, Ferreira est un tout petit hameau et Adriana avait coché « La Cantina de Ferreira » à huit cents mètres de distance en amont de notre auberge. C'est donc exceptionnellement là que nous allons déjeuner ou dîner puisque nous n'envisageons pas d'effectuer les huit cents mètres dans le sens inverse une fois nous être arrêtés à l'auberge.

Le repas que nous avions pris à A Pociña de Muñiz était tellement délicieux que nous pourrions être tentés de comparer tous les repas successifs à celui-ci, mais ce serait peine perdue car il faut laisser à l'exceptionnel ce qui lui appartient. Ce jour-là vers 16 heures nous arrivons donc à l'établissement « La Cantina » et celui-ci ressemble vraiment à un petit restaurant de campagne. L’ambiance un peu désuète des lieux, les tables, le serveur et son allure un peu débonnaire cadre parfaitement avec le décor mais en réalité c'est un décor que j'apprécie. Nous allons y prendre un repas copieux, de bonne qualité, qui vaudrait tout à fait la qualification de « menu pèlerin ». Pour 29 € à deux nous avons droit à une tortilla de légumes, un secret de porc et à du fromage avec de la confiture. Nous ne pouvions pas exiger que la tortilla soit aussi bonne qu'à A Pociña mais elle est tout à fait acceptable et suffit largement à nous rassasier. Cela dit, il nous semble au vu de l'attente que le serveur nous a oublié mais finalement Adriana s'inquiète un petit peu de notre sort en plein cœur de l'après-midi, et entre deux périodes de repas le serveur revient et nous remet l'addition. Le repas était tellement copieux que nous avons conservé la moitié de la tortilla pour le lendemain et nous la dégusterons même froide.

Nous partons ensuite vers notre auberge mais auparavant nous avons laissé Christine que nous avions retrouvé sur notre chemin. Sans carte et sans téléphone, elle hésitait sur la voie à suivre. Elle devait se rendre à l’auberge « Ponte de Ferreira » et, arrivée à une patte d’oie, nous lui expliquons que sa destination n'est pas la même que la nôtre puisque notre auberge s'appelle « A Nave de Ferreira ». Elle doit donc prendre le chemin qui part sur la gauche alors que nous, de notre côté, nous partons sur la droite.

La vie à l’auberge : comme prévu, nous arrivons quelques minutes plus tard à l'auberge « A Nave de Ferreira ». Personne n’est là, en tout cas à la réception. Le réceptionniste, dans la trentaine, arrive et nous accueille de manière très sympathique dans son établissement. En tout cas il se révélera que son accueil est même plus sympathique que l'établissement. Je n'irai pas jusqu’à classer cette auberge comme un gîte à éviter pour le pèlerin, même si clairement il s'agit avec la veille d'une de mes moins bonnes expériences d’hébergement. L'endroit me rappelle un peu l'auberge de Belorado puisque les chambres se trouve alignées sur la droite dans un long couloir. Nous entrons dans celle qui nous a été affectée. Elle est visiblement ancienne, relativement froide, assez peu spacieuse et son aspect général très rectangulaire avec ses murs apparents de parpaings me font davantage penser à une cellule quasiment « carcérale ». Cela dit, comme au Monopoly nous sommes en simple visite et je n'irai pas jusqu'à considérer que cette auberge est inconfortable et désagréable. Cela dit, d'autres hébergements sur ce Primitivo méritent d'être bien davantage soulignés et mis en valeur.

Au vu du prix du lavage du linge et du séchage (6 €), du petit-déjeuner (10 €), nous décidons ce jour-là de ne pas dépenser plus dans cet endroit. Nous procéderons à cette tâche quotidienne du pèlerin lors de notre arrivée le lendemain à l'auberge El Alemán, à Boente, qui se trouve être mieux équipée. Après vingt-sept kilomètres, et alors qu'il n'y a rien de particulier à faire ni à visiter dans les environs, nous allons profiter de cet après-midi pour nous reposer et prendre le temps de profiter de ces derniers moments de vie sur le Primitivo. En effet, dans une semaine, nous serons déjà chacun de retour dans nos deux pays respectifs. Il ne nous reste plus que trois étapes à parcourir, soit 74 kilomètres, alors il nous faut conserver des forces nécessaires pour aller jusqu'au bout de notre aventure.


De Lugo à Ferreira (Google Earth)

Profil de l'étape : Il y a trois difficultés principales sur cette étape : la montée, après la traversée du fleuve Miño sur le Ponte Vella (vieux pont) de Lugo, la longueur du parcours jusqu'à Ferreira et la présence du bitume. A l'exception de cette ascension en début d'étape, sur l'asphalte, les 418 mètres de dénivelé positif sont répartis sur l'ensemble du parcours. Le tracé ne présente aucune particularité technique, mais requiert de l'endurance, d'autant plus en fin de Camino, à moins de débuter les fameux cent derniers kilomètres vers Saint-Jacques-de-Compostelle depuis Lugo.




Par ici la suite ! 13ème étape : Ferreira - Boente (26 km)

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