Chacun cherche son chat
J'étais en pleine recherche d'un titre pour mon nouvel article du blog. Je suis tombé sur une photo du jour, avec un inévitable matou curieux dans les rues de Ferrol. Le titre du film de Cédric Klapisch, sorti en 1995, m'a de suite inspiré. Je n'ai pas vu le film... mais je ne cesse de voir ces petites boules de poils. C'est vrai, chacun cherche son chat. Ou la bonne impression que chacun cherche quelque chose ici, qu'il finit par trouver, ou non, pour reprendre une chanson chère à U2.
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Cela commence lundi, avec pour moi le bonheur de mettre en application un horaire enfin complet au collège Andaina. Je retrouve un réfectoire d'école primaire. De suite, l'ambiance est à faire tomber Agnès ou Corinne, les chères employées de l'école de La Perrotière (Saint-Etienne). J'ai profité d'un moment d'accalmie pour faire le compte : cent-vingt enfants ! Imaginez le bruit. Chacun cherche sa place et la trouve facilement. Soupe aux vermicelles, purée, boeuf bourguignon au menu. Tout est facile à avaler. Pour le personnel, c'est la course aux plateaux. Je regarde mes collègues dont le visage colle à l'emploi. Et après quarante minutes de rush dignes d'un circuit de Formule 1, vient une séance de psychologie pour les dix malheureux qui, pour une raison qui leur appartient au plus profond de leur existence, ne veulent pas terminer leur cuillère de purée... Quelques minutes auparavant, une petite fille d'environ six ans, au regard malicieux, passait derrière ses camarades. Elle tenait fièrement une assiette remplie de morceaux de pommes. Délicatement, avec sa main gauche, elle remettait le précieux dessert à chaque invité au festin.
A croire que ces petites filles sont toutes coquettes. Malheureusement, je n'avais pas encore mon nouvel appareil photo numérique (cámara digital) en main. Aujourd'hui encore, dans le train, j'ai eu droit à la visite d'une nouvelle poupée, habillée toute en violette. Elles sont vraiment ravissantes. Les mamans sont particulièrement douées pour la tenue de leurs petites princesses. Les garçons sont aussi bien présentés. Ce sont les images d'un quotidien qui vous donnent le sourire. Je vais bientôt en profiter pour croquer davantage de portraits.

A défaut de chat, qui se présente souvent sur mon chemin, je cherche toujours ma langue. J'améliore petit à petit ma compréhension du galicien mais je suis encore incapable de construire une phrase cohérente. J'essaie toujours de renforcer mon niveau de castillan mais j'ai l'impression de stagner au même niveau. Ce n'est pourtant pas le manque de pratique mais il faut vraiment que j'écrive. La traduction de la thèse est toujours en attente. Je lutte toujours autant avec le clavier espagnol. En fait, je suis en pleine interrogation. Pas sur le séjour, qui se déroule tranquillement, d'autant plus que j'apprécie vraiment les Galiciens. Je me demande comment je peux aller plus loin, ne pas me contenter de ce que j'ai déjà. Qu'est-ce que je peux apporter de plus au projet, et comment ? Dans la semaine, je passe par trois langues (français, castillan, galicien) et je sais que l'italien et l'anglais sont sous-jacents chez Alice, ma colocataire.
Je donne ma langue au chat.
Le français est ma langue natale, elle vient donc naturellement, sans se poser de question. C'est une belle langue, difficile à apprendre pour les Espagnols malgré sa racine latine, en raison de la phonétique. Ici, fort heureusement, à l'exception du cours de français, je n'en ai pas besoin.
Je suis amoureux depuis longtemps du castillan, je n'ai pas découvert plus belle langue à ce jour. J'adore l'écrit, la prononciation, l'accentuation. Son usage n'est pas tout à fait naturel, je bégaie parfois, certains jours, sans savoir pourquoi. Mon niveau actuel me permet de me débrouiller sans aucun problème mais je dois impérativement progresser pour avoir un discours plus fluide, plus riche, avec moins de fautes. J'aurai atteint mon objectif. Le bilinguisme reste encore, sept mois avant la fin du projet, un mirage. Je ne pense pas pouvoir l'atteindre, juste m'en approcher. Il faudrait que j'y consacre une bonne part de mon énergie...
Je découvre le galicien, je n'ai pas pour objectif d'en avoir la maîtrise parfaite. Elle n'aurait d'intérêt que dans un but professionnel. Bien sûr, si une belle opportunité d'emploi se présente en Galice après le SVE, je ne la refuserai pas. Il y a des autonomies plus proches, où le castillan est seule langue officielle (Asturies, Cantabrie, Aragon). Qui sait où je vais atterrir ensuite si je reste en Espagne ? Atterrir est une métaphore quand on connaît mon aversion pour l'avion... Par respect pour les enseignants et pour le projet du collège, par curiosité et pour le plaisir d'apprendre, je vais continuer petit à petit.
Je suis aussi à la recherche d'un chez moi, d'une identité propre, au-delà d'un caractère, d'une conscience, d'une histoire personnelle et de l'expérience de la vie. Que dire d'une âme soeur... ? Pour acquérir la nationalité espagnole, il faut renoncer à la nationalité française. Je ne peux pas, pas aujourd'hui. J'apprécie trop cette condition d'expatrié, dans les conditions du SVE. Chaque jour, je peux apporter l'originalité, en conservant des racines algériennes encore mystérieuses. Et renoncer à la France, malgré mon attachement très affectif pour l'Espagne, c'est me déraciner. Le SVE devait me permettre de trancher définitivement, du moins dans mon esprit. Je veux vivre en Espagne mais en tant que Français. Même de retour en France, je voudrai toujours repartir, à moins d'une invalidité quelconque, d'un amour fou ou d'une guerre civile comme en 1936-1939. Saint-Etienne restera toujours mon port d'attache, avec ma famille ; mais je suis bien à la recherche d'un chez moi en Espagne. Et sauf opportunité professionnelle incontestable, malgré le bon déroulement du SVE, ça ne sera pas en Galice. Je privilégie une autonomie proche de la France, avec le castillan comme seule langue officielle.

Ferrol a-t-elle une âme ?
Toujours sur le chemin des terres d'espérance, j'ai parcouru la cité de Ferrol ce samedi. La météo avait changé d'âme et de couleur, passant du bleu azur de la semaine au gris, de plus en plus foncé. La température était identique : 16°C, toujours aussi agréable. L'avantage du gris et donc de l'absence de soleil, c'est l'absence de contrejour fâcheux pour les photographies. Il était dit que la visite de Ferrol serait austère comme le temps. D'abord, la ville doit se coltiner le poids de l'Histoire derrière elle. Pour moi, c'était aussi l'occasion de remonter le temps. Par un froid matin de décembre 1995, j'avais été marqué par le monument du Valle de Los Caidos, près de Madrid. Le Caudillo, Francisco Franco Bahamonde, dictateur de l'Espagne pendant trente-six ans (1939-1975), y serait enterré. J'ai encore en mémoire l'énorme croix, de cent cinquante mètres de haut, qui domine le site. Quinze ans plus tard, j'étais donc dans la ville natale du dictateur. Le port se remarque très vite en arrivant, avec l'arsenal militaire. La ville a été choisie au XVIIIème siècle, comme Carthagène et Cadix, pour accueillir un port militaire.
La professeur d'éducation physique à Andaina pense que le ferrocarril (chemin de fer) espagnol est encore à l'âge de pierre. Le train sent en effet le mazout (!), est difficilement inaccessible pour les personnes en fauteuil, émet un bruit incroyable, n'affiche rien ni sur la destination ni sur les prochains arrêts, ne ressemble à rien et roule à trente km/h... C'est donc en bon français que je me plains et en même temps je ne le changerai pour rien au monde contre l'avion ! Qui châtie bien aime donc bien comme le dit le proverbe à l'envers. A bord, le personnel a une tenue impeccable et contrôle systématiquement tous les passagers. Fraude impossible. Il faut dire que les gares sont nombreuses et minuscules, perdues au détour d'un port, d'une ruelle, avec une passerelle incroyable pour avoir accès au train, qui s'arrête trente secondes et repart aussitôt. On peut donc acheter ses billets auprès du contrôleur... qui a toujours un mot gentil pour un passager fidèle. Petit train de campagne pourrait-on penser, sauf qu'il en est de même sur la ligne internationale à Portbou !
Paseo do Río do Burgo (rive gauche, de nuit)
23 octobre 2010
23 octobre 2010
Cela commence lundi, avec pour moi le bonheur de mettre en application un horaire enfin complet au collège Andaina. Je retrouve un réfectoire d'école primaire. De suite, l'ambiance est à faire tomber Agnès ou Corinne, les chères employées de l'école de La Perrotière (Saint-Etienne). J'ai profité d'un moment d'accalmie pour faire le compte : cent-vingt enfants ! Imaginez le bruit. Chacun cherche sa place et la trouve facilement. Soupe aux vermicelles, purée, boeuf bourguignon au menu. Tout est facile à avaler. Pour le personnel, c'est la course aux plateaux. Je regarde mes collègues dont le visage colle à l'emploi. Et après quarante minutes de rush dignes d'un circuit de Formule 1, vient une séance de psychologie pour les dix malheureux qui, pour une raison qui leur appartient au plus profond de leur existence, ne veulent pas terminer leur cuillère de purée... Quelques minutes auparavant, une petite fille d'environ six ans, au regard malicieux, passait derrière ses camarades. Elle tenait fièrement une assiette remplie de morceaux de pommes. Délicatement, avec sa main gauche, elle remettait le précieux dessert à chaque invité au festin.
A croire que ces petites filles sont toutes coquettes. Malheureusement, je n'avais pas encore mon nouvel appareil photo numérique (cámara digital) en main. Aujourd'hui encore, dans le train, j'ai eu droit à la visite d'une nouvelle poupée, habillée toute en violette. Elles sont vraiment ravissantes. Les mamans sont particulièrement douées pour la tenue de leurs petites princesses. Les garçons sont aussi bien présentés. Ce sont les images d'un quotidien qui vous donnent le sourire. Je vais bientôt en profiter pour croquer davantage de portraits.
Le chat de Ferrol
23 octobre 2010
23 octobre 2010
A défaut de chat, qui se présente souvent sur mon chemin, je cherche toujours ma langue. J'améliore petit à petit ma compréhension du galicien mais je suis encore incapable de construire une phrase cohérente. J'essaie toujours de renforcer mon niveau de castillan mais j'ai l'impression de stagner au même niveau. Ce n'est pourtant pas le manque de pratique mais il faut vraiment que j'écrive. La traduction de la thèse est toujours en attente. Je lutte toujours autant avec le clavier espagnol. En fait, je suis en pleine interrogation. Pas sur le séjour, qui se déroule tranquillement, d'autant plus que j'apprécie vraiment les Galiciens. Je me demande comment je peux aller plus loin, ne pas me contenter de ce que j'ai déjà. Qu'est-ce que je peux apporter de plus au projet, et comment ? Dans la semaine, je passe par trois langues (français, castillan, galicien) et je sais que l'italien et l'anglais sont sous-jacents chez Alice, ma colocataire.
Je donne ma langue au chat.
Le français est ma langue natale, elle vient donc naturellement, sans se poser de question. C'est une belle langue, difficile à apprendre pour les Espagnols malgré sa racine latine, en raison de la phonétique. Ici, fort heureusement, à l'exception du cours de français, je n'en ai pas besoin.
Je suis amoureux depuis longtemps du castillan, je n'ai pas découvert plus belle langue à ce jour. J'adore l'écrit, la prononciation, l'accentuation. Son usage n'est pas tout à fait naturel, je bégaie parfois, certains jours, sans savoir pourquoi. Mon niveau actuel me permet de me débrouiller sans aucun problème mais je dois impérativement progresser pour avoir un discours plus fluide, plus riche, avec moins de fautes. J'aurai atteint mon objectif. Le bilinguisme reste encore, sept mois avant la fin du projet, un mirage. Je ne pense pas pouvoir l'atteindre, juste m'en approcher. Il faudrait que j'y consacre une bonne part de mon énergie...
Je découvre le galicien, je n'ai pas pour objectif d'en avoir la maîtrise parfaite. Elle n'aurait d'intérêt que dans un but professionnel. Bien sûr, si une belle opportunité d'emploi se présente en Galice après le SVE, je ne la refuserai pas. Il y a des autonomies plus proches, où le castillan est seule langue officielle (Asturies, Cantabrie, Aragon). Qui sait où je vais atterrir ensuite si je reste en Espagne ? Atterrir est une métaphore quand on connaît mon aversion pour l'avion... Par respect pour les enseignants et pour le projet du collège, par curiosité et pour le plaisir d'apprendre, je vais continuer petit à petit.
Je suis aussi à la recherche d'un chez moi, d'une identité propre, au-delà d'un caractère, d'une conscience, d'une histoire personnelle et de l'expérience de la vie. Que dire d'une âme soeur... ? Pour acquérir la nationalité espagnole, il faut renoncer à la nationalité française. Je ne peux pas, pas aujourd'hui. J'apprécie trop cette condition d'expatrié, dans les conditions du SVE. Chaque jour, je peux apporter l'originalité, en conservant des racines algériennes encore mystérieuses. Et renoncer à la France, malgré mon attachement très affectif pour l'Espagne, c'est me déraciner. Le SVE devait me permettre de trancher définitivement, du moins dans mon esprit. Je veux vivre en Espagne mais en tant que Français. Même de retour en France, je voudrai toujours repartir, à moins d'une invalidité quelconque, d'un amour fou ou d'une guerre civile comme en 1936-1939. Saint-Etienne restera toujours mon port d'attache, avec ma famille ; mais je suis bien à la recherche d'un chez moi en Espagne. Et sauf opportunité professionnelle incontestable, malgré le bon déroulement du SVE, ça ne sera pas en Galice. Je privilégie une autonomie proche de la France, avec le castillan comme seule langue officielle.
Paseo da Mariña vu du Baluarte San Xoan (Ferrol)
23 octobre 2010
23 octobre 2010
Ferrol a-t-elle une âme ?
Toujours sur le chemin des terres d'espérance, j'ai parcouru la cité de Ferrol ce samedi. La météo avait changé d'âme et de couleur, passant du bleu azur de la semaine au gris, de plus en plus foncé. La température était identique : 16°C, toujours aussi agréable. L'avantage du gris et donc de l'absence de soleil, c'est l'absence de contrejour fâcheux pour les photographies. Il était dit que la visite de Ferrol serait austère comme le temps. D'abord, la ville doit se coltiner le poids de l'Histoire derrière elle. Pour moi, c'était aussi l'occasion de remonter le temps. Par un froid matin de décembre 1995, j'avais été marqué par le monument du Valle de Los Caidos, près de Madrid. Le Caudillo, Francisco Franco Bahamonde, dictateur de l'Espagne pendant trente-six ans (1939-1975), y serait enterré. J'ai encore en mémoire l'énorme croix, de cent cinquante mètres de haut, qui domine le site. Quinze ans plus tard, j'étais donc dans la ville natale du dictateur. Le port se remarque très vite en arrivant, avec l'arsenal militaire. La ville a été choisie au XVIIIème siècle, comme Carthagène et Cadix, pour accueillir un port militaire.
La professeur d'éducation physique à Andaina pense que le ferrocarril (chemin de fer) espagnol est encore à l'âge de pierre. Le train sent en effet le mazout (!), est difficilement inaccessible pour les personnes en fauteuil, émet un bruit incroyable, n'affiche rien ni sur la destination ni sur les prochains arrêts, ne ressemble à rien et roule à trente km/h... C'est donc en bon français que je me plains et en même temps je ne le changerai pour rien au monde contre l'avion ! Qui châtie bien aime donc bien comme le dit le proverbe à l'envers. A bord, le personnel a une tenue impeccable et contrôle systématiquement tous les passagers. Fraude impossible. Il faut dire que les gares sont nombreuses et minuscules, perdues au détour d'un port, d'une ruelle, avec une passerelle incroyable pour avoir accès au train, qui s'arrête trente secondes et repart aussitôt. On peut donc acheter ses billets auprès du contrôleur... qui a toujours un mot gentil pour un passager fidèle. Petit train de campagne pourrait-on penser, sauf qu'il en est de même sur la ligne internationale à Portbou !
La gare est toute jaune et donne un ton sympathique au début de la visite. Ca s'arrête là. N'ayant pas prévu quelconque chemin et Ferrol étant quasiment désert des guides touristiques (pas d'étoile au Guide Vert Michelin, une page dans le Routard), je m'aventure donc à l'instinct. Je tombe vite sur la Place d'Espagne, dominée par un immeuble rose de la Caixa Galicia (il n'y a que dans le train qu'il n'y a pas de banque). La place est en travaux et elle est déserte. Au bout, une grande avenue, sans direction indiquée, elle aussi quasiment déserte en plein coeur de l'après-midi. Beaucoup de souvenirs de voyages me reviennent alors : Tallinn, Puigcerda. L'âme de cette ville semble s'être évaporée. Les avenues sont larges, taillées à la serpe, les bâtiments sont sans personnalité, les magasins sont fermés. Je n'ai pas de plan en poche, je suis donc à la recherche d'une issue dans cette géométrie insupportable. Il y a un petit groupe de musiciens en répétition, composé de jeunes et de moins jeunes. L'ensemble est brouillon. Je suis l'indication du centre ville, pensant trouver âme qui vive. Je tombe sur l'arsenal militaire, toujours défendu par des sentinelles. La porte du port est grande ouverte mais l'interdiction d'entrée est clairement signifiée. Il y a une barrière d'accès un peu plus loin. La vue s'ouvre sur le port, sur la vieille ville, enfin ! Mais le garde me regarde de manière douteuse et je comprends que je ne suis pas le bienvenu à cet endroit. Je vais devoir aller chercher plus loin un peu d'ouverture d'esprit. Enfin, après deux heures d'austérité, je tombe sur le port de plaisance, plus animé. L'office de tourisme m'informe qu'il y a un certain nombre de visites à effectuer... à quelques kilomètres de Ferrol.
Le Routard écrit : "Ce n'est pas une vilaine ville, au contraire." Ferrol a de nombreux atouts en effet. Elle est bien protégée de l'océan, blottie au fond de sa ría. Les collines environnantes donnent des envies d'escapades pédestres. Même si le soleil fait défaut, la ville est globalement calme, propre (à l'exception des abords de la voie ferrée, véritable décharge publique), bien soignée, bien dessinée. Les monuments de style sont nombreux, les parcs sont clairs, bien aménagés, colorés même s'ils sont petits. Comme à Betanzos, le romantisme sévit chez les jeunes couples. Tout sent le sérieux, peut-être trop. Il manque vraiment quelque chose. Le quartier de la Magdalena est piéton, animé grâce aux nombreux commerces mais il est en damier ! Il faut ruser pour trouver une rue colorée, avec des petites maisons décrépies. S'y cache toujours un chat, pas forcément celui que l'on cherche. Le premier a passé son chemin. Le second était blotti contre un tas de feuilles mortes. Et il a poussé un cri d'effroi... Ce n'était donc pas le bon chat pour moi. Je me suis fait rouler (Dar gato por liebre).
Betanzos, sans l'océan à proximité, beaucoup plus petite, m'a donné envie de revenir. Et j'y reviendrai. Betanzos est sur la route de Ferrol. Je pense que je descendrai donc du train avant le terminus.
Sada, Gandario, Oleiros, Betanzos, Ferrol sont relativement proches de La Corogne. J'ai choisi de découvrir d'abord les alentours avant de m'échapper plus loin. Dans certaines villes, j'approfondirai mes visites en y retournant, pour visiter parcs et musées. Sans dénigrer ces charmantes cités, le meilleur reste à venir : Vigo, Pontevedra, Ourense, Lugo, Oviedo, Gijón mais surtout Saint-Jacques-de-Compostelle, Porto et peut-être un retour à Madrid et en Andalousie à l'occasion du séminaire intermédiaire. Je verrai la cathédrale de Santiago et j'y reviendrai, à pied, plus tard...
Le Routard écrit : "Ce n'est pas une vilaine ville, au contraire." Ferrol a de nombreux atouts en effet. Elle est bien protégée de l'océan, blottie au fond de sa ría. Les collines environnantes donnent des envies d'escapades pédestres. Même si le soleil fait défaut, la ville est globalement calme, propre (à l'exception des abords de la voie ferrée, véritable décharge publique), bien soignée, bien dessinée. Les monuments de style sont nombreux, les parcs sont clairs, bien aménagés, colorés même s'ils sont petits. Comme à Betanzos, le romantisme sévit chez les jeunes couples. Tout sent le sérieux, peut-être trop. Il manque vraiment quelque chose. Le quartier de la Magdalena est piéton, animé grâce aux nombreux commerces mais il est en damier ! Il faut ruser pour trouver une rue colorée, avec des petites maisons décrépies. S'y cache toujours un chat, pas forcément celui que l'on cherche. Le premier a passé son chemin. Le second était blotti contre un tas de feuilles mortes. Et il a poussé un cri d'effroi... Ce n'était donc pas le bon chat pour moi. Je me suis fait rouler (Dar gato por liebre).
Betanzos, sans l'océan à proximité, beaucoup plus petite, m'a donné envie de revenir. Et j'y reviendrai. Betanzos est sur la route de Ferrol. Je pense que je descendrai donc du train avant le terminus.
Sada, Gandario, Oleiros, Betanzos, Ferrol sont relativement proches de La Corogne. J'ai choisi de découvrir d'abord les alentours avant de m'échapper plus loin. Dans certaines villes, j'approfondirai mes visites en y retournant, pour visiter parcs et musées. Sans dénigrer ces charmantes cités, le meilleur reste à venir : Vigo, Pontevedra, Ourense, Lugo, Oviedo, Gijón mais surtout Saint-Jacques-de-Compostelle, Porto et peut-être un retour à Madrid et en Andalousie à l'occasion du séminaire intermédiaire. Je verrai la cathédrale de Santiago et j'y reviendrai, à pied, plus tard...
Par ici la suite ! Les couleurs du temps (1er novembre 2010)


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